Nouveau contrôle technique 2018 : les points à retenir !

La réforme du contrôle technique pour cette année 2018 vise essentiellement à renforcer la prévention et la sécurité routière. Dans ce sens, elle implique une vérification plus stricte de l’état des véhicules en circulation.

Autrement dit, le nouveau contrôle technique sera plus exigeant. Tout ce qu’un automobiliste devrait connaître sur la nouvelle réforme !

Mise en vigueur du nouveau contrôle technique

L’application de la nouvelle réforme du contrôle technique en France est prévue à partir du 20 mai 2018. Ce nouveau contrôle technique est valable pendant deux ans.

Tous les véhicules ayant circulé depuis maintenant plus de 4 ans doivent obligatoirement être soumis à cet examen.

Il peut avoir lieu dans l’un des 4900 centres de contrôle technique agréés répartis sur le territoire français, et pas nécessairement dans le département d’immatriculation du véhicule.

Les changements entraînés par cette nouvelle réforme

Cette nouvelle directive adoptée par la Commission européenne pour le contrôle technique des véhicules prévoit quelques changements, à savoir l’élargissement de l’inspection.

En effet, le nombre de points de contrôle va changer et passera de 123 à 133. On constatera également une augmentation du nombre de défaillances ou défauts détectables. Il va de 410 à 610. La plupart de ces points porteront sur les freins et l’état des pneus.
Cette réforme préconisera en revanche une baisse du nombre de fonctions contrôlées. S’il fallait en contrôler 10, le contrôleur technique n’examinera plus que 9.

Parce que cette nouvelle directive européenne vise essentiellement à prévenir et à éviter les accidents routiers, elle inclura 3 niveaux de défaillances. Autrement dit, l’élargissement de l’inspection impliquera évidemment une durée d’examen plus longue. Cela va de soi pour le prix.

Contrôle technique 2018 : 3 niveaux de défaillances

En fonction des points de contrôles examinés par le contrôleur technique, le véhicule pourrait ne plus rouler, c’est-à-dire être interdit de circulation, ou nécessiter une contre-visite.

Lors de l’examen technique, le contrôleur vérifiera 133 pièces et pourrait constater 610 éventuelles défaillances. La réforme du contrôle technique a par ailleurs prévu un nouveau dispositif au niveau du constat de défaillances en plus des deux déjà mis en place.

Les défaillances mineures

Ces types de défauts que le contrôleur pourrait éventuellement constater sur le véhicule n’ont pas du tout d’impacts notables sur la sécurité ou l’environnement. Comptant 140 points de contrôle, elles sont uniquement signalées par le contrôleur et n’engagent aucune obligation de réparation. Dans ce cas, le véhicule pourra rouler.

Les défaillances majeures

Les défaillances sont dites « majeures » au point où elles pourraient compromettre la sécurité et seraient susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur l’environnement.

Si le contrôleur technique constate une ou plusieurs éventuelles défaillances après avoir examiné 340 points, le véhicule sera soumis à une contre-visite dans les deux mois qui suivent le contrôle. Lors de cette contre-visite, les pièces défaillantes devraient être réparées.

Les défaillances critiques

Ceci est le nouveau dispositif mis en place par la Commission européenne dans le constat des défaillances lors d’un contrôle technique. 130 points sont contrôlés pour détecter ces probables défauts dits « critiques ». Par ailleurs, elles sont considérées comme un potentiel danger pour la sécurité et l’environnement.

Le véhicule ne pourra en aucun cas rouler, et ce, à partir de minuit le jour du contrôle. Comme dans le précédent cas, il sera soumis à une contre-visite. La vignette apposée sur le pare-brise de la voiture en question ne sera pas enlevée, tant que le propriétaire n’aura pas réalisé la réparation des défaillances critiques. Il dispose pour cela de 24 heures.

Les amendes et les prix du nouveau contrôle technique

Si d’éventuelles défaillances ont été constatées sur le véhicule d’un automobiliste après un contrôle technique, il sera contraint de réaliser des réparations. Si cela n’est pas fait alors qu’il est toujours en circulation, le propriétaire s’exposera à une amende de 135 €.

Il sera notamment tenu responsable en cas d’accident. Sa carte grise lui sera probablement retirée. L’obtention du duplicata de celle-ci nécessitera la réalisation d’un contrôle technique qui s’effectuera dans un délai d’une semaine.

Le prix du contrôle devrait connaître une augmentation de 20 %. C’est tout simplement à cause du temps nécessaire au contrôle technique qui lui aussi a légèrement augmenté. Sinon, la contre-visite pourrait certainement devenir payante. Ce qui n’était pas du tout le cas chez quelques centres de contrôle auparavant.